AMP > Publications > La formation des architectes paysagistes
Année : 2009
Auteur :
Laffage, Arnauld
Nussaume, Yann


Mots clés :

La formation des architectes paysagistes en France, entretien avec Raymond Chaux

LAFFAGE Arnauld, NUSSAUME Yann, entretien avec Raymond Chaux « La formation des architectes paysagistes en France », De l’enseignement du paysage en architecture, Teaching Landscape with Architecture (ouvrage en français, anglais, chinois), éditions de la Villette, 2009, Paris, pp.170-177

Résumé

Raymond Chaux évoque dans cet entretien les étapes qui ont marqué la mise en place de l’École nationale supérieure du paysage à Versailles, le rôle qu’y ont joué Bernard Lassus et Michel Corajoud ainsi que la façon dont les liens avec la recherche, le développement des relations internationales et l’ouverture interprofessionnelle ont émergé et en ont modifié la pédagogie. Trois étapes principales jalonnent cette progression : la Reconstruction de l’après-guerre, marquée par l’apparition de l’expression « espaces verts » ; 1968, le déve- loppement de projets d’infrastructures dans lesquels les paysagistes interviennent dès la conception et l’adoption de la notion de « grand paysage » ; les années 1990 enfin, carac- térisées par l’émergence substantielle du paysage au niveau international.
Il analyse les différences imprégnant la formation et la conception paysagères dans les pays nordiques, latins et en Angleterre depuis les années 1980, commente l’émergence du déve- loppement durable et les évolutions actuelles et futures en lien avec celle-ci. Enfin, il souligne l’intérêt de l’ouverture des écoles d’architecture au domaine du paysage tout en rejetant la fusion des métiers de paysagiste et d’architecte.

Abstract

In this interview Raymond Chaux discusses the decisive phases in setting up the Ecole Nationale Supérieure du Paysage in Versailles, the roles played by Bernard Lassus and Michel Corajoud, and the way in which research links, the development of international contacts and the mutual opening of professions have inflected its teaching. This process has seen three major stages : postwar reconstruction, marked by the appearance of the expression “green spaces” ; 1968, the development of infrastructure projects in which landscape architects intervene at the conception stage, and the adoption of the notion of “grand paysage” (general land- scape) ; and, finally, the 1990s, characterised by the substantial emergence of landscape at the international level.
He analyses the differences between conceptions of landscape and the related training in Scandinavia, the Latin countries of Europe and England since the 1980s, and comments on the emergence of sustainable development and on current and future developments linked to it. Finally, he stresses the value of opening up architecture schools to the field of land- scape but rejects the idea of fusing the professions of landscaper and architect.